top of page
Cécile Pardo Iloé
44 ans, Paris
"Je débute la photographie argentique à l'âge de 8 ans avec un Nikon FM. J'en ai gardé un certain goût pour les photos contrastées, le grain, et les lumières qui se matérialisent lors du tirage, bien que je travaille maintenant presque exclusivement en numérique.
Je savoure toujours les petits détails incongrus, la poésie qui se niche dans les ruines et la beauté massive des architectures brutalistes.
Ce sont ces moments que j'essaie de mettre en images, les instants que notre société actuelle, toujours pressée, ne prend plus le temps d'attendre et d'apprécier."


L'île de Hashima

L'île de Hashima

L'île de Hashima

L'île de Hashima
1/4
© Cécile Pardo Iloé, L'île de Hashima, série de 4 tirages
"J'ai eu l'occasion en 2013 de visiter l'île de Hashima (ou Gunkanjima de son nom plus populaire) au Japon. Cette île au large de Nagasaki n'était pas habitée à l'origine, mais la découverte d'un gisement de charbon en 1810 a amené le groupe Mitsubishi à doubler la plateforme afin d'y accueillir la mine, les ouvriers et toutes leurs familles. Tout le monde vivait sur place, d'où la présence de deux écoles, d'un hôpital, d'une piscine... Après la seconde guerre mondiale et l'occupation japonaise de la Corée, ce sont des Coréens qui sont envoyés en travail forcé sur l'île. L'activité continue jusqu'à l'avènement du pétrole comme source d'énergie et la fermeture définitive de la mine en 1970. Les derniers habitants sont évacués en 1974. L'île sera classée Patrimoine Mondial de l'Unesco en 2009."
bottom of page